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Maman Globe-trotteuse qui a hâte de vous voir...
Publié à 02:12, le 31/10/2013, Mots clefs :
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7 trucs sur Bali pour Stephen PMHonorable PM, Cher Stephen, Je vous adresse un mémo sympa, afin d’optimiser votre séjour à l’île des Dieux. Je sais que vous êtes en réunion à Bali (Indonésie) dans le cadre d’une mission de libéralisation du commerce chez les tigres asiatiques (dixit les communiqués). En vous imaginant le sarong* autour de la taille, parmi les déesses balinaises et une bouffée d’encens, j'ai vu des étincelles. L’an dernier, la Famille Globe-trotteuse a élu domicile à Ubud l’espace de quelques mois. Du bon temps en famille, quelques aventures rocambolesques assurément.
À ce titre, je vous offre ma contribution citoyenne : 1-Les torpinouches de visa pour Bali Il faut aviser Francine au bureau, qu’il est possible de renouveler son visa de départ sur l’île, après le fatidique délai de 2 mois. Elle répétait qu'il serait impossible de demeurer à Bali plus de 2 mois (on avait déjà la location pour 6 mois !). C’est tout faux. Faire affaire avec une agence accréditée sur place qui se chargera de tout. Francine exigeait aussi des billets aller-retour après 2 mois et n’en démordait pas pour émettre le visa initial *. Vu l’info reçue on avait choisi d’aller renouveler nos visas (x 4) en Malaisie (Kuala Lumpur). Ce qui a donné une situation cocasse. Si jamais ça vous arrivait post-mandat, sachez que sur la propriété de l’ambassade d’Indonésie à KL, les hommes doivent se couvrir les jambes absolument*. Laureen (votre femme) pourrait être en minijupe et ce serait accepté. Nous, non plus, on n’a pas compris. J’ai refilé mon pareo de Bikini village à Chéri et tout le monde était content (sauf lui, s'entend). On a croisé un routard mal pris, qui a utilisé un sac poubelle noir sur les jambes et s’en est tiré à bon compte. On comprend le principe.
2- Méfiez-vous de l’atterrissage/décollage sur la courte piste avec vue sur l’océan
Bien beau être une fervente du tarmac, cette piste de décollage et d’atterrissage me donne Il faut comprendre que les Balinais sont hindouistes et que s’ils meurent, ils seront réincarnés. Peut être pas vous Stephen. Il y a quelques mois d’ailleurs, la compagnie Lion air s’est ramassée à la flotte avec tous ses passagers après avoir loupé le départ sur cette piste. Pas de commandant Piché à bord. Tu ne veux pas prendre Lion air (vous non plus hein !). Quoi qu’il en soit, paraît que votre aéronef personnel est pas mal du tout. Fraîchement repeint, le bleu a fait jaser. Votre appréciation du bleu est indéniable (note pour nos lecteurs internationaux). Au Québec, on dirait un bleu ostentatoire. Mais bon. Je n’ai pas réussi à trouver son nom (à l’avion) malgré mes recherches laborieuses, si ce n’est Harper’s jet. Je suis déçue et propose plutôt un représentatif « Big one » parce que mes sources révèlent que Air Force One a été inspirante (É-UA) pour le bleu et le côté fancy. Il ne doit pas y avoir de copyright sur une carlingue ? Et copier le voisin, ce n’est pas particulièrement nouveau.
3-Vos crédits carbone Bon Stephen, l’affaire c’est qu’au Québec aussi on a un Stephen*, avec un v toutefois (Steven). Et il verse dans le vert. Un écolo-activiste-grano genre éveilleur de conscience. Par sa faute, j’énerve mon équipage avec la récupération. À Bali, il y a un fragile programme de recyclage et on se donnait la peine de l’encourager. Nos voisins trouvaient weird d’aller porter les poubelles ailleurs que sur le tas. L’Indonésie chers lecteurs globe-trotteurs, c’est 40 heures de voyage, dont un bon 24 dans les airs. 4 vols depuis Québec. Monsieur le PM, afin que vous soyez bien accueilli, j’ai calculé les crédits à acheter chez Carbone Boréal pour minimiser les effets environnementaux.
Faites pas le saut. Il faudrait 4864 arbres pour compenser les émissions de CO2 (680 tonnes) d’un aller retour Ottawa-Denpasar (Bali) pour les 194 personnes de « Big One ». La somme de la compensation tournerait autour de 38 132.64 $ canadiens. Un mince pécule pour vous refaire une santé écolo-médiatique.
4-Le côté économique Vos stratèges préparent (trop) de topos. Je vous résume l’essentiel. La blanchisseuse au coin de ma rue gagnait 2$/jour (car sur l’île, on fait lessive commune), le chauffeur de taxi 8$/jour. Un expat gérant d'hôtel 500$/mois. Ce n’est pas syndiqué. Les cérémonies religieuses fort importantes constituent une des principales dépenses des familles balinaises. Toutefois, sur l’île des Dieux, seul endroit au monde où il y a plusieurs moussons par année, personne meurt de faim. Les dames avec petits que l’on voit quêter un peu partout sur l’île viennent souvent d’un réseau organisé. Moi aussi je suis pas capable, je donne pareil, même sachant cela.
On a eu l’occasion d’aller faire les boutiques (Chéri n’en pouvait plus). Des kilomètres de family shop de souvenirs retrouvés…partout sur la planète ! Je ne vous mens pas. En Martinique je suis entrée dans une boutique où tout était fait à Bali. On y ajoutait seulement « souvenir de Martinique » et le tour est joué. Récemment une connaissance me montrait un souvenir d’Espagne. Je lui dis «… suis sûre que c’est fait à Bali. Je reconnais l’étoffe colorée ». On regarde l’étiquette. Gotcha !. « Made in Indonesia ». Tout ça pour vous dire de faire des réserves. Négociez pas mal. Sinon, ça risque de tuer le marché.
5-Oubliez toute référence à Mange, prie, aime Parfois vous voulez être cool et parler d’une référence mondiale du style : « Oui, j’ai lu Eat Pray love »*(je ne pense pas que Yann Martel vous l’a envoyé celui-là*), mais prétendons que votre femme vous l’aurait recommandé (chick litt assurément). Tenez ça mort. Ils en ont assez d’entendre parler de cette histoire qui attire des hordes (100 autobus par jour pour le petit village de Ubud) de Japonais(e)s qui débarquent pour acheter des pacotilles. Un jour à la piscine du voisinage, une Anglaise m’a confié que Elisabeth Gilbert était sa locataire précédente. Bien là que l’histoire a pris forme. Direct dans notre rue. Appelez-moi, je vous partagerais les rumeurs.
6-À propos du Bali d’antan Tout le monde (en tous cas les expats) affirment: « Bali n’est plus ce qu’il était ». Affirmatif, je suis l’une de ces nostalgiques. Pour ma défense, si ça fait un bail que vous êtes venus, vous aurez un choc. Comment dire ? L’Indonésie a la réputation de vouloir combattre la corruption. Son plan d’urbanisation est chaotique (je vous laisse faire ou non le lien). C’est le plus imposant qui l’emporte. Pourtant, il y a une loi qui stipule que seuls les Balinais peuvent posséder une terre. Point. Alors, les proprios terriens contractent des baux de 25 ans avec possibilité de construire ce que tu veux dessus. Pour revenir au propos, si on se donne le temps, on arrive à retrouver l’essence : celle des vraies cérémonies, des amitiés, de l’authenticité qui peut faire défaut aux premiers abords.
7-Le bahasa Indonesia. Écoutez, c’est la moindre des choses d’y aller avec des Selamat pagi (Bonjour) à la tonne et des terimah kasi (Merci !). Ella et Coco le baragouinaient en moins d’un mois. Cette langue peut sembler bizarre, mais en fait elle est parlée par 140 millions de personnes (ouaip !). Retenez 3 trucs : 1-Il n’y a pas de genre. 2-Les sentences de phrases sont pas mal comme en français (sujet-verbe-complément) 3-Au pluriel, on double le vocable: Je marche « Jalan », on marche « Jalan Jalan ».
De toutes façons cher Stephen, les insulaires sont si gentils qu’ils ne s’offusqueront pas si votre accent ottavien* prend le dessus.
Terimah Kasi pour votre attention, Signé, Maman Globe-trotteuse Suivez-nous sur Facebook et bientôt sur le nouveau site wordpress :)
* Le sarong est une jupe traditionnelle unisexe portée particulièrement lors des cérémonies hindouistes. *Parfait, vous achetez les fameux billets d’avion aller-retour pour la preuve à l’ambassade, MAIS vous les achetez remboursables. Un peu plus cher, mais vous pourrez procéder un coup arrivés à Bali. * Steven Guilbeault de chez Equiterre. * L’Indonésie est le plus grand pays musulman du monde. * De 2007 à 2011, Yann Martel auteur notoire (Life of Pi) récipiendaire du Booker Prize a envoyé au PM un livre par deux semaines. Il a reçu quelques accusés de réception. Il a cessé depuis. Moi, je voudrais bien savoir quel bouquin fétiche avec le voyage en trame de fond, Yann me conseillerait. *Mange prie aime (Eat, pray,love) est un film qui a cartonné à l’écran mettant en vedette Julia Roberts et Javier Bardem. Une histoire d’amour d’une riche américaine, belle, fine et capable qui a tout laissé tomber (!WTF ?) pour aller se chercher à Bali. Oui, elle s’est trouvée. C’est justement là le problème; maintenant ce « profil » de personnalité planifie un voyage vers Bali pour les retrouvailles intrinsèques. *Moi non plus je ne savais pas, mais c’est bien Ottavien (d’Ottawa, la capitale canadienne). Mieux qu’Ottawaien j’imagine. Bien que.
Publié à 22:57, le 7/10/2013, dans ASIE en famille, Bali Mots clefs : famille globe trotteuse, air famille, maman globe trotteuse, bali, voyage en famille
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Une belle histoire d'espoir nicaraguayenneGranada, Nicaragua, Amérique centrale Août 2013 Je vous raconte une anecdote qui me tient à cœur. Elle est l’illustration du bonheur de voyager et de se laisser surprendre au coin d’une rue quelque part sur la planète. Une architecture recherchée, des façades accrocheuses : couleurs chaudes et terreuses ou plutôt éclatantes (vert, rose, jaune), il est fort agréable de déambuler dans la citée de Granada. Sa familiarité nous plonge au cœur d'une ambiance locale. Notre clique est en mode découverte; ma copine Nadia, l’ado et bébé Laëtie Globe-trotteuse. On sait déjà que le temps manquera pour bien saisir l’essence particulière de ce pays d’Amérique centrale, où règnent un climat et des enjeux politiques complexes.
Le soleil est de la partie et on dirait bien qu’il va la gagner ! C’est donc, par un très chaud Ils ont bonne réputation : cuir travaillé, poterie, bois sculpté, etc. Une modeste vitrine sur la rue attire notre attention. Entre deux murs au ciment défraîchi, une ouverture laisse entrevoir un présentoir rempli de jolis chaussons faits à la main. C’est le travail minutieux d’Anita, fière grand-maman nicaraguayenne. On imagine les vieilles mains calleuses terminer l’ourlet du petit peton de laine rose, avant d’aller humer sa soupe bouillante et son galla Pinto. Une mamie comme on en rêve. Eduardo, véritable gentleman, me lance un regard convaincu en opinant du bonnet : il nous faut ces adorables chaussons pour mademoiselle Laëtie. Señora Anita fait quelques risettes à la preciosa et après une évaluation rigoureuse de la patouille potelée, vend son talent pour 24 cordoba (2$ cdn). Quel adorable souvenir. Nous poursuivons, lorsque bébé s’impatiente et énonce clairement qu’un arrêt improvisé sera nécessaire (euh, y-a-t-il une façon littéraire d’écrire qu’on doit expressément changer une couche dégoulinante ?). Maintenant. Et vous savez bien, on ne lésine pas avec les poupons. Ils sont rois et maîtres.
L’Espoir a 4 murs Par un agréble hasard, on franchit le seuil de la porte d’un atelier calle Xalteva. Une entrée qui ne paie pas de mine. On ne le savait pas, mais on vient d’entrer au coeur de l’espoir. À l’intérieur quelques dizaines de jeunes sont au boulot. Concentrés, ils tissent leur vie. Tout autour de nous, des métiers à tisser de toutes les grandeurs et des fils de toutes les couleurs. Mais un silence d’or. Des grands yeux bruns écarquillés regardent notre petit groupe avec étonnement. Quelques salutations réservées de la tête. Toujours la gêne ? Je me dis que ce doit être mon accent québécois version espagnole (ouf !). Personne ne répond. Mais tous ont ce regard intense et soutenu. Pendant quelques secondes, on a l’impression d’avoir un truc qui cloche. Celui qui semble en charge de l’atelier vient à notre rencontre. Il nous invite à nous rafraîchir et à visiter les lieux. Le Tio Antonio Centro social
Nous pénétrons au cœur d’un organisme à but non lucratif qui fait de petits miracles avec trois Ma fibre de travailleuse sociale vibre. Un univers de solidarité. Les jeunes qui s’affairent ici apprennent un métier. Pour avoir un futur. Certains sont sourds-muets; d’où la communication visuelle à notre arrivée. D’autres ont eu quelques difficultés et ils viennent ici trouver l’espoir. Une boutique est jouxtée aux ateliers et nous faisons connaissance avec cette jeunesse dynamique. Ils expliquent leur démarche. Le centre a plusieurs plateaux de travail. La relève reçoit un encadrement hors pair. Nadia, réjouie et émue par la visite, choisie un hamac version mini pour la petite. Une qualité supérieure 100% coton de Manille.
Juste à côté, se trouve le Cafe de las sonrisas qui signifie sourire en espagnol. C’est un des seuls au monde tenu par des sourds et muets ! Dans ces murs aux accents jaunes on vend du café équitable. Et on donne dans la dignité. Lors de votre prochain séjour à Granada, allez serrer des mains au Tio Antonio.
Vous repartirez le sourire aux lèvres. Garanti.
Signé, Maman Globe-trotteuse
*Merci de suivre la Famille Globe-trotteuse...N'hésitez pas à laisser votre commentaire.
Publié à 13:33, le 17/09/2013, dans AMERIQUES en famille, Nicaragua Mots clefs : nicaragua en famille, famille globe trotteuse, air famille, maman globe trotteuse
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Voyager avec une ado 2.0 (genre)Globe-trotter en famille et en redemander ? Suivez la famille Globe-trotteuse... Août 2013 Je me trouve en Amérique centrale avec une ado.
C’est ma filleule adorée de 15 ans. Une banlieusarde de la région montréalaise. Un souhait Depuis sa tendre enfance, elle reçoit de ma part des cartes postales d’Afrique, d’Indonésie, du Japon, etc. Je lui offre des trucs coup de cœur tels des bagues en minerai australien ou en ambre blanc de Russie. Au retour de mes séjours, je lui fabriquais des albums photos souvenirs et lui offrais une collection de robes exotiques dont une qui évoque un souvenir particulier, négociée avec mes derniers deniers de routarde dans une gare pourrie du Ghana. Je passais sur elle, mes envies de maternité... QUIIINNNZE ans. Vous vous souvenez de l’été de vos quinze ans ? C’est celui où votre maillot de bain vous fait à merveille…mais, vous ne le savez juste pas. La vie c’est comme ça, juste injuste : on apprend plus tard, ce que l’on aurait dû comprendre trop tôt.
Je ne peux m’empêcher de prévoir la suite avec mes trois futures adoEs. Et imaginez Chéri qui aura les deux pieds dans un univers féminin fois trois (X 3). Comment on dit : bonne chance ? Je crois parfois à entendre (et tenter de modérer) son discours qu’il va en faire des nonnes. Des nonnes en bikinis. Ouf. Remarquez que je connais de ces femmes pieuses (Bonjour sœur Jeannine !) qui ont eu des vies bien remplies de périples hasardeux dans des contrées lointaines. Toujours est-il que c’était l’occasion de voyager avec ma filleule, sa maman et bébé Laëtie Globe-trotteuse. Je peux bien écrire ce que je veux sur l’ado, elle n’en lira rien. Mon blogue est beaucoup trop vintage. Je ne suis pas sur Instagram ou Snap chat. Je twitte du bout du clavier à peine et mon blogue relève davantage du bricolage que du stratège médias. 100% ringarde la vieille. Snapchat, vous connaissez ? C’est une façon de communiquer très visuelle : vous prenez une photo de vous et y inscrivez votre pensée qui s’affiche sous votre cliché-ça a un côté bande dessinée. Très chou (mais à quoi ça sert au juste ?).
Elle communique déjà avec la planète, donc se trouver ailleurs, ça change quoi ? Hier, on était au centre-ville d’un bled du Nicaragua. On questionne l’Adoe sur son degré de dépaysement. « Je ne me sens pas perdue, j’ai même vu un Mc Do ». OK. Les repères sont clairs: où il y a des clowns souriants, je suis chez moi ! Mais, les ânes et charrettes, les enfants de la rue, l’espagnol, l’architecture de 1524, etc. ? Dépaysée la demoiselle ? Non. Ah oui, un soupçon de panique lorsque son Ipod s’éteint de lui-même, étouffé par la chaleur tropicale. Et c’est sans parler du petit ami; Joe. Zeeee Joe. Il est de l’aventure lui aussi. Non, il n’est pas là physiquement, détrompez-vous. Mais c’est quoi la différence ? Il voyage virtuellement avec nous. Il nous suit pas à pas et en temps direct s’il-vous-plaît. On voit des singes sur notre balcon. Joe aussi. On mange de la paëlla avec des crevettes grosses comme ça. Joe peut saliver à les voir dans le buffet. Au marché, elle lui a négocié un gaminet de Bob Marley. Parions qu’il a pu choisir la couleur. C’est beau l’amour à distance en 2013. Et facile pour la génération moi.com Dans le fond, il faut envier cette jeunesse qui n’a pas froid aux yeux. Tout est accessible pour eux, leur façon de penser intègre d’emblée un côté techno. Sky is the limit ? Ils optent plutôt pour Universe is the limit ! Geekette m’a installé Skype pour que le reste de la Famille Globe-trotteuse échange avec la membre qui s’est sauvée du côté latino de la planète. Puis, elle nous a trouvé une appli pour téléphoner au Canada sans débourser un corderos. J’ai même pu rattraper le temps perdu en frais de glamour, car elle lit une panoplie de magazines hollywoodiens à potins (Il a osé larguer Demi ?). J’ai l’impression de faire du voyeurisme à ce sujet (c’est vrai, Gwyneth est si détesté ?). Je lui ai demandé si j’allais pouvoir poster son joli minois sur le blogue. Oui, qu’elle m’a dit. Comprenez l’envie de cette désinvolture que je ressens ? Pas de réserve ou de gêne de ce côté. Juste oui. Merveilleuse ouverture et c’est ça, pour pas mal tout. Cinq heures de bus à se taper ? Il doit bien y avoir une appli pour ça. Elle rencontre d’autres ados. Parle pas la même langue ? FACEBOOK, ça se dit dans toutes les langues. Et il y a déjà un moment que la langue de Shakespeare est maîtrisée (je dis bien la langue, car je gagerais qu’elle confond Shakespeare avec Will.I.Am). Elle aura encore un peu plus d’amis qui viennent d’un peu plus loin… La planète leur appartient. C'est à eux de jouer maintenant... Tu m’inspires ma belle. LOL
Signé, Maman Globe-Trotteuse photographe officielle de l'Ado ps-On a au moins une page Facebook ici
Publié à 03:48, le 22/08/2013, dans AMERIQUES en famille, Costa Rica Mots clefs : globe-trotter avec des enfants, costa rica en famille, air famille, maman globe trotteuse, voyage en famille
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Comment je suis devenue la marraine d'un taureau !Les gouttes de sang rouge carmin contrastent avec le blanc du mouchoir. La mince partie de l’oreille de mon filleul m’est attribuée d’une manière solennelle. Je peux sentir entre mes doigts la chair tendre et chaude. J’ai peur du sang.
Je n’ai point le loisir de divaguer en pensées au sujet de ma phobie sanguine, car je suis En écho, j’entends bébé Laëtie hurler d’impatience à son tour. Debout, au milieu du champ, je courbe l’échine pour faciliter l’écoulement de ma sueur. Mon panama vissé sur la tête ne parvient pas à cacher mon incrédulité. Je souris à pleine dents dans une ultime tentative de gestion de la situation. Une pensée me revient en boucle à l’esprit : Comment diable, je vais contourner la question de ma fiche de déclaration douanière « Rapportez-vous des parties d’animal au Canada ? » maintenant que je suis dépositaire d’une oreille bovine ?
-Et moi de bredouiller :« …une oreille de taureau. On me la remise dans une cérémonie à la manade. C’est un grand honneur s’avez madame… ». Pardon ? Pire. J’imagine un organisme de défense des animaux qui m’interpelle : "On vous croyait végétarienne Maman Globe-trotteuse ?". Ce à quoi je répondrais visiblement embarrassée : « Oui, c’était avant de manger du kangourou (et trouver que c'est délicieux). La faute à Chéri, tiens. Récapitulons. Je me demande parfois si mes proches vont croire mes anecdotes. Je collectionne les histoires atypiques (souvent malgré moi !). Celle-ci restera surlignée dans les annales de la famille Globe-trotteuse. Il faut rappeler notre souhait : s’introduire dans la culture du sud ouest de la Provence. Confortablement établi à Village-sur-mer, un lieu niché au cœur de ce coin de pays, nous rayonnons à la recherche des saveurs locales. Nous sommes servis. Adoptés par une charmante famille qui désire nous offrir des souvenirs impérissables de cette terre ensoleillée (350 jours/an, qui dit mieux ?), voilà qu’on a déniché une invitation VIP à la manade. Une manade est une propriété typique des régions sudistes françaises (Provence, Crau, Camargue) qui regroupe un troupeau de taureaux, vaches et chevaux. Les taureaux cocardiers sont les fiers représentants d’une manade.
« Nadine vous attend à la manade, ce dimanche matin » défile notre hôte. Fidèles au poste, nous préparons notre série de demoiselles en robes soleil à aller découvrir le terroir provençal et son côté cowboy (cowgirl aussi, ça va de soi). C’est donc par un chaud matin, où résonne le bruyant frottement des ailes des cigales, que nous arrivons dans la superbe allée bordée de platanes centenaires. Bienvenue dans notre manade Nadine, fille du propriétaire, nous accueille. Cette belle grande blonde a grandi en courant dans les champs qui entourent le superbe mas de Pernes. « Ma grand-mère habitait le château juste à côté ». La propriété fait face au lieu d’entraînement des taureaux.
Nous ne tardons pas à voir arriver sur leurs montures fougueuses, les gardians (oui, avec un a), pierre angulaire de la manade. Le jeune manadier (fils de Nadine) est fraîchement détenteur du titre, légué par son célèbre grand-papa. Tous dirigent les troupeaux et connaissent les yeux fermés chaque bête qui s’y trouvent.
D’abord, Nadine explique la différence entre le taureau espagnol et celui de Camargue (une région de Provence). Le premier est plus gros et possède des cornes droites. Son frère camarguais est plus petit et ses cornes se recourbent légèrement vers l’intérieur.
Après la visite officielle du domaine, vient le moment solonnel où le manadier va procéder Le coup d’envoi est donné ! Les superbes montures blanches galopent aux trousses du taurillon qui s’enfuie à toutes jambes. Ella et Coco poussent des Ohhh et des ahhh !!!! Un cri de joie jaillit de la foule. La bête détale et réussie….à ne pas se faire attraper. Il paraît que c’est rare.
Les gardians se rabattent une nouvelle fois sur le taureau et voilà
Quel spectacle !
On se met tous à faire de l’anthropomorphisme et devenir empathique pour cet animal qui va recevoir un tattoo au fer chaud sur la croupe. Nadine nous rassure en nous disant que l’animal ne souffre pas malgré ses gémissements. Ce serait davantage l’inconfort de la position (retenu de force par les gardians) qui la fait frémir.
C’est ainsi qu’on me remet un « souvenir » (le bout d'oreille) de mon filleul avant de me demander de caresser de la main la nouvelle empreinte dans le cuir de l’animal. Ça sent le brûlé et la fumée qui émane du fer chaud est impressionnante. On finit par relâcher celui qui se nomme dorénavant Laëti taureau. L'animal ne semble pas rancunier et détale aussitôt. Tout à coup, je me dis que mon désir d'intégration culturelle va parfois loin. Notre escapade à saveur western me secoue les puces.
Signé, Maman cowgirl Globe-trotteuse Manade Albert Chapelle et restaurant Le Bouvino ps-Suivez-nous sur Facebook en cliquant ici
Ci-haut le plus jeune des gardians en exercice.
Le manadier prend un soin jaloux de ses bêtes.
Coco (4ans 1/2) et Ella (6ans 1/2) adorent les chevaux !
Les gardians doivent travailler en équipe.
Une partie de l'imposant troupeau.
Publié à 04:10, le 18/08/2013, dans EUROPE en famille, Provence Mots clefs : globe-trotter avec des enfants, provence en famille, air famille, maman globe trotteuse, voyage en famille
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Échanger sa vieProvence, France Juillet 2013
J'ai joué notre prochain voyage à la roulette russe. Seul le hasard allait décider. D'abord, quel sentiment exaltant de s'en remettre à cette force aléatoire. Marre de prendre des décisions, on le fait toute l'année. Préparer un voyage et choisir un endroit demande temps et énergie. La liberté commence maintenant: les circonstances de la vie vont décider à notre place de notre prochaine destination.Excitant.
Ma petite passagère clandestine était sur le point de se montrer le bout du nez et dans ma lubie de femme enceinte, je voulais « régler » la prochaine destination voyage en famille. Me voilà donc à cocher la mention OUVERT sur le site d'échanges de maison. Ce qui signifie que l'on est ouvert à toutes propositions. C'est clair : la première offre qui concorde sera acceptée par la Famille Globe-trotteuse ! À nous l'aventure...le destin choisira. On est aventuriers ou on ne l'est pas. Et plutôt optimistes dans la famille. Puis, comme s'il y avait un alignement planétaire, voilà que ma boîte courriel clignote.
Provence-piscine-juillet-enfants-auto Bingo! La destin a choisi. Une famille souhaite échanger avec nous. Je réponds dans l'immédiat « C'est oui ». Mes échangeurs n'en reviennent pas de notre précipitation : « Vous êtes certains ?». Le rosé, les olives, le soleil, la méditerranée, le nougat. Pas une once d'hésitation.On échange notre Nordet contre le Mistral*. Découvrir une culture à partir du quotidien La famille Chagui est arrivée la semaine dernière. Je suis à l'aéroport pour les accueillir. Ils débarquent dans la capitale et tout de suite font connaissance avec le climat frisquet québécois; ils demanderont à mettre du chauffage...un 26 juin ! Bienvenue chez nous ! Nous les invitons au chalet, où ils pêchent la truite pour la première fois. Fallait voir la tête de Milan, 8 ans. La fierté accrochée au sourire. Le Québec à jamais tatoué sur le cœur. Me suis assurée qu'ils avaient bien goûté la poutine et vu le Château Frontenac, fais coucou aux baleines et hurler de joie à Valcartier. Ils sont étonnés de constater que l'on vit au vu et au su de tout le monde; peu de clôtures autour des maisons, du vert partout. Même la baguette de la boulangerie de notre coin semble avoir passé le test haut la main. Ils en redemandent et on est heureux de voir qu'ils se plaisent sur la terre qui nous a vu grandir. Notre tour venu, nous quittons le cœur léger, excités d'échanger ce qui est plus qu'un lieu de résidence, mais l'histoire de toute une vie : des habitudes, des proches, un environnement, une culture. À notre tour... Nous échangeons nos vies, l'espace de quelques semaines.
L'épisode provençal bien entamé, la Famille Globe-trotteuse se On prend soin de nous : la famille vient s'assurer qu'on ne manque de rien et nous ravitaille en foie gras et en tapenades (trop sympa!). Et en rosé de Bandol. On partage les figues fraîches de leur jardin. Un vrai régal! Quand je vous dis que c'est plus qu'un échange immobilier. On est touchés. On s'endort avec le tintamarre des cigales.
On a hérité de 13 tortues à nourrir et amuser (pas de soucis, Les filles découvrent les jouets de nos hôtes et c'est l'équivalent de Noël. On visite le jour et le soir venu on « rentre à la maison ».Facilitant. Oui, on doit sortir les poubelles et la récupération, nettoyer la piscine; ça fait partie intégrante de l'expérience et de l'immersion. Faire le marché redevient plaisant:quel choix ils ont les cousins français avec une grande allée consacrée aux yaourts au supermarché (idem pour les fromages). On apprécie que le temps s'égrène dans un champ de lavande. On arrête sur le bord de la route juste parce que c'est beau. Et on musarde, bien entendu.
Signé,
Maman Globe-trotteuse en Provence
Quelle fraîcheur !
Publié à 04:58, le 12/07/2013, dans EUROPE en famille, Provence Mots clefs : provence en famille, air famille, maman globe-trotteuse, voyage en famille
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Apprendre une nouvelle langue en familleJe suis insatiable. Toujours à glaner des infos sur des destinations, je butine sur le net à la recherche d’une aventure à partager avec l’équipage de la famille Globe-trotteuse. Actuellement, en congé de maternité avec la venue de bébé Laëtie, j’ai bien l’intention de profiter de chaque journée de ce congé béni. Et si on allait perfectionner notre anglais en famille ? affirme un Chéri motivé par le projet. Jadis avant l’arrivée de la marmaille, nous avions vécu un temps à Vancouver pour consolider notre anglais, puis à Granada en terre espagnole pour que je tente d’améliorer ma base d’espagnol. De plus, l’an passé, nous avons vécu six mois en anglais (Asie & Océanie)…d’où cette envie pour moi d’en arriver un jour à pouvoir rédiger dans la langue de Shakespeare. L’accent australien est costaud pour les francophones de l’Amérique du nord plutôt habitués à celui de ses voisins du sud. On s’y fait après quelques semaines. Bon, il y a bien eu cet adolescent dans un commerce électronique qui nous laissait bouche bée tellement nous n’arrivions pas à saisir les nuances de son accent. Ce moment rigolo fait partie des anecdotes de voyage, même les filles s’en donnent à cœur joie avec leurs propres imitations. My god !
Voilà que l’on a piqué ma curiosité sur une expérience hors de l’ordinaire Ce stage linguistique est l’occasion en or d’optimiser des vacances annuelles ou peut devenir un projet de groupe (qui sait si tatie ou une grand-maman veut se joindre ?). L’expérience vous tente ? Cliquez ici pour obtenir toutes les informations requises pour planifier votre séjour linguistique en Angleterre. See you, A la proxima,
Signé Maman Globe-trotteuse Cet article est commandité. Notez que nous acceptons d'analyser votre demande de commandite seulement si celle-ci est pertinente pour notre lectorat. Les articles commandités sont identifiés comme tel dans le blogue. Publié à 04:23, le 19/06/2013, dans POURQUOI PARTIR EN FAMILLE, Mots clefs :
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Rencontres insolites en voyageCet article participe à l’évènement inter blogueurs Voyager blogs organisé par le blog Novo-Monde et dont voici la présentation pour cet édition : « 2 ou 3 rencontres insolites en voyage » Il nous fait donc plaisir de vous partager ces rencontres du règne animal qui laissent une empreinte…
1ère rencontre insolite : Nos cousins les orang-outans L’an dernier, j’ai eu la chance de vivre un trek extraordinaire dans la mythique jungle de SUMATRA (Indonésie) accompagné de l’organisme Sumatran orangutan society.
Après s’être enfoncés dans la jungle avec nos guides locaux, nous croisons Je suis subjuguée par leurs gestes. Son instinct maternel, son calme. Le bébé est déconcentré et je deviens un objet de curiosité. Nous échangeons de longs regards. Moment d'émotions intenses pour la passionnée du règne animal que je suis...
Tel que le dicte les règles, je dois m’éloigner pour me trouver au moins à sept mètres d’eux (afin de les protéger des maladies humaines).
Dharma m'initie au "jungle taxi" en vue de me faire traverser la rive (un bon J'ai eu l'occasion de croiser une vingtaine d'orang-outans durant cette aventure singulière. Extraordinaire ? Mais pour combien de temps encore ? Saviez-vous qu’ils sont fortement en danger ? En effet ( nous avons malheureusement pu le constater) leur habitat est menacé par une coupe massive de la forêt pour replanter les « palm oil ». C’est d’une tristesse… Je vous invite à ajouter votre nom (pétition ici) au million et demi de personnes qui se mobilisent afin de sensibiliser les autorités à l’urgence d’agir.
Merci, de la part « des personnes de la jungle » (signification du vocable orang-outan). Signé, Maman Globe-trotteuse
2ème rencontre insolite : Dompter son requin intérieur !
Qui donc serait assez dingue pour se jeter dans une mer infestée de requins ? Réponse : Chéri. Oui, oui lui-même.
Vous le prenez pour un aventurier en mal d’adrénaline, un accro aux Vous n’y êtes pas du tout. La cause est beaucoup plus noble. Disons. Il s’agit de donner l’exemple. Lequel au juste ? Celui de combattre ses peurs. Pour vrai, ce grand gaillard éprouvait des sueurs froides lors d'une baignade dans l’océan. Ne voulant pas s’avouer vaincu devant sa progéniture (orgueil quand tu nous tiens !), il a pris la décision d’aller jusqu’au bout et de plonger où l’on retrouve des requins (ils sont vraiment en liberté ici) ! Il a décidé d’obtenir sa certification pour la plongée, et ce, aux Bahamas ! Motivant. L’endroit rêvé pour en avoir le cœur net.
Ouf. Toute une aventure qu'il s’est empressé de partager avec deux petites filles aux yeux écarquillés qui redemandaient des détails croustillants. C’est qui le plus fort ? Signé, Maman Globe-trotteuse
Ps. Joignez notre nouvelle page Facebook-dans le menu en haut à droite; on y échange des astuces pour globe-trotter en famille !
Oui, cette plage existe bel et bien ! (Nassau, Bahamas). Ça donne envie, non ?
Publié à 01:12, le 3/06/2013, dans ASIE en famille, Sumatra Ouest Mots clefs : bali en famille, air famille, maman globe-trotteuse
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Musarder en famille, vous connaissez ?Cet article est publié dans le cadre de l'opération "Unis pour un tourisme alternatif". Orchestrée par Voyageurs du Net et parrainée par Voyageons-Autrement, ABM, Babel Voyages, EchoWay et Viatao, cette opération vise à promouvoir dans la blogosphère le tourisme responsable et alternatif.
Il est temps d’initier un premier voyage en famille-version finale (à 5 !). En juillet, bébé Laëtie Globe-trotteuse fêtera ses trois mois sous un chaud soleil provençal. Mais si ? me répète-on ad nauseam pour évoquer le prochain départ avec ma clique. Je connais par cœur ces arguments casseurs. Mais si elle tombe malade ? S’il arrive quelque chose ? Si elle ne s’en souvient plus lorsqu’elle sera grande ? Si elle n’aime pas l’avion ? Si la sécurité n’est pas la même ? Si elle ne fait plus ses nuits ? Attendez. Laissez-moi vous faire une confidence. Rien ne devrait ralentir les ardeurs d’une famille s’apprêtant à globe-trotter. Parce que je vous parle ici de musarder en famille. Buller. Vous connaissez ? Prendre ce précieux temps qui fait défaut. Tout le temps. Sentir le courant d’air sur vos bras et le voir s’éteindre dans les cheveux de votre fille. Saisir l’éclat dans les yeux de votre marmaille quand ils verront le Château d’If ou celui que vous venez de construire dans le sable. Je fais référence à votre garçon qui va s’émerveiller de découvrir Paris ou le lac aux Castors. Sentir la fumée du feu de camp dans la savane africaine ou la forêt québécoise. Votre petit dernier qui sera attentif à l’accent des passants espagnols ou gaspésiens. À votre enfant qui comptera les étoiles dans le ciel du Maine ou de New York. « L’important » deviendra la compétition de ricochets sur l’eau ou le partage d’une glace à la vanille avec vous. VOUS. Son parent qui bosse à la sueur de son front. Celui dont l’agenda sonne pour lui signifier à quel point il est occupé. Qui se précipitera tout de même pour aller acheter des bottes de pluie à la pause repas pour que le p’tit dernier ai les pieds au sec. Celui qui a à coeur que ses bambins ne manquent de rien. On devrait toujours prendre « le temps » allez-vous me dire... Oui. On devrait. À tous ceux qui demandent où je prends le courage et la motivation pour embarquer mon équipage et partir. Je réponds : DÉ-TA-LEZ. Composez le 1-800-you-est-ce-qu’on va. L’important ce n’est pas la destination, mais pourquoi vous y serez. Le voyage se révèle un fabuleux argument du ici et maintenant. Un facilitateur de moments magiques. Une ode au Carpe Diem. Exit les sonneries, la circulation, les responsabilités professionnelles, la poussière à faire disparaître. Vos rénos, votre boss et vos obligations attendront. Vous ne reviendrez pas tout à fait. Vos souvenirs familiaux y resteront à jamais. La bulle en question. Dorénavant, vous saurez expliquer aux enfants la signification de musarder. Je vous souhaite un excellent été.
Signé, Maman Globe-trotteuse ps-musarder: Perdre son temps à des riens (Le Robert).
Publié à 13:57, le 30/05/2013, dans POURQUOI PARTIR EN FAMILLE, Mots clefs : voyage et enfants, maman globetrotteuse, maman globe-trotteuse, voyage en famille
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Vivre à 5 sur un voilier: la Famille PirateJoignez la Page FACEBOOK en cliquant à droite dans le menu (choisir Facebook). Martinique, Antilles La Famille Globe-trotteuse entretient une précieuse amitié avec un clan extraordinaire. J'avais promis de vous le présenter. En février dernier, nous sommes allés les saluer sur l’île colorée de la Martinique. Il s’agit de la Famille Pirate qui a largué les amarres depuis Grenade, en novembre 2012, pour naviguer doucement au cœur des Caraïbes et remonter tranquillement vers le nord.
Notre lieu de rencontre est la pointe sudiste de l'île soit le village typique de Sainte-Anne. Après un vol de moins de cinq heures avec Air Canada depuis Montréal, nous arrivons en fin d'après-midi à Fort-de-France. Descente vers le sud en taxi pour rejoindre l'hôtel La Dunette où nous logeons. L'endroit par excellence pour faire la fête dans ce coin de pays. Un emplacement génial: depuis notre chambre côté mer, nous avons une vue sur le bateau de nos amis, bien ancré dans la baie ! (photo ci-haut) Nous profitons de nos retrouvailles, d'une durée d'une semaine, pour faire le point sur les derniers mois et permettre à la marmaille de s'éclater sur la plage !
photo: L'hôtel La Dunette et son ponton sur mer
photo: Stan, Ella, Marie-Anna et Coco s'amusent sur la plage (Sainte-Anne)
Qui est la Famille Pirate ? D’abord, Véro la maman de l’équipage est une aventurière au profil réservé. La fille tranquille aux grands projets ! Le genre qui a vécu dans un kibutz, étudié à Taiwan (appris la langue) et marié un Français. Il la fait voguer et lui mijote des vrais œufs à la coque accompagnés de mouillettes au beurre non salé (délicieux ! ajoute-elle). Elle et moi avons fait drôlement bien connaissance en partageant notre paillasse au fond de la brousse béninoise, lors d’un mandat de coopération internationale en 1997. Le village frontalier (avec le Niger) de Malanville (ça ne s’invente pas un nom comme ça) nous accueillait pour des mois d’aventures rocambolesques. Dès l’annonce, à l’effet que cet endroit allait nous accueillir, nous étions estomaquées : il s'agit d'une région éloignée, même les Béninois consultés se montraient rébarbatifs à un séjour dans ce lieu. Le défi a été relevé, non sans peine. Nous avons découvert des villageois accueillants et vécu une expérience humaine unique. Depuis ce temps, ma compréhension de l’expression « choc culturel » réfère à ce séjour particulier. Une amitié précieuse était née entre Véro et moi. Je ne suis pas surprise de la voir entreprendre une telle escapade avec sa p'tite famille !
Capitaine Nico Pirate, en charge de l’équipage, a défroqué l’armée pour suivre sa belle Il est reeee-lax. Très. M’assure qu’ils ne sont pas huluberlus de partir en mer à cinq, mais que leur périple est accessible à tous pour peu qu’on s’y attarde (Chéri s'emballe d'ailleurs après une jasette avec le Capitaine). Leurs trois moussaillons Marie-Anna, 6 ans, Stan, 4 ans et bébé Jean-Félix, 4 mois au moment d’embarquer sont adorables. Nés pour une vie trépidante certainement. Les dés sont lancés... Maman Globe-trotteuse saisit sa chance de satisfaire sa curiosité légendaire et interroge ses amis.
Comment on se prépare pour un périple en mer ? L’idée doit "patauger" en nous quelques années. Puis, vient le moment de s’informer (lire des blogues, des livres ou vivre un week-end en mer pour se tester un peu) et voir comment d'autres familles ont pu se débrouiller. On se laisse peu à peu convaincre qu’on pourrait s’y faire...
Il faut ensuite prendre des cours de navigation, acheter ou louer une embarcation (l’achat serait plus avantageux), dire « bye bye boss » et casser son cochon. Sans compter l'organisation scolaire et celle de la maisonnée (ex: location).
Les Caraïbes se révèlent une destination prisée des familles navigatrices. D'abord pour l'accessibilité, la diversité (une panoplie d'îles et plusieurs syles de vie du plus "high class" au plus modeste), la splendeur des paysages, entre autres. Pour les nord-américains, c'est une destination pas trop éloignée (réduction des coûts notamment au niveau des billets d'avion) et sécuritaire (par exemple en Martinique il y a un centre hospitalier universitaire).
Et l’école ?
Avant de quitter, le directeur a été rencontré et s'est montré ravi du projet. La professeure a préparé la matière à voir. Véro m'explique qu'habituellement, en 2 heures maximum, la leçon du jour est révisée. Les devoirs sont envoyés via courriel (skype est utilisé au besoin). Les examens requis se feront au retour à la fin de l’année scolaire. Puis, il est toujours possible-et agréable de compter les coquillages, regarder de près les crabes, étoiles de mer, etc. pour pratiquer ses maths ou s'initer à la bio. Qui dit mieux ? photo ci-après: Ella, Marie-Anna et Coco constatent avec étonnement semble-t-il qu'une "vraie" étoile de mer ça bouge !!!!
On s’adapte à une vie familiale en mer ? Oui.
Véro avoue d’emblée que la période d’adaptation à la nouvelle vie et la routine s’est échelonnée sur plusieurs semaines. On finit par développer des trucs. La Famille Pirate, bien que très attirée par ce style de vie, n’avait pas une expérience notoire de la barre. Véro raconte que les premiers temps, elle se cognait partout. Il faut apprendre à se mouvoir sans perdre l’équilibre dans un espace restreint. Développer des façons de cuisiner sans faire trop de dégâts (tout doit être immobilisé), dormir avec les vagues, etc. Bon, c’est vrai que le rhum a son utilité (je parle d'un exemple que j'ai pu constater disons...), pas vrai Capitaine Nico et son acolyte nommé Chéri ? Mais ce qui se passe en mer, reste en mer. Et puis, les marins savent recevoir, c'est connu.
Il faut également respecter l’intimité de chacun. Si un membre de la famille se met De plus, certaines habitudes sont modifiées pour le bien de la planète : 30 litres d’eau douce sont consommées sur le voilier par jour pour l’ensemble des besoins (consommation, hygiène, cuisine, etc.). La moyenne de consommation d’eau potable d’un Québécois est de 386 litres par jour* (ouch !) . Alors là, Bravo Famille Pirate ! Écolo en plus. À chaque nouvelle destination, il faut s'approvisionner. Pour certains endroits tout est organisé pour les plaisanciers: des locaux arrivent dès le mouillage du voilier pour offrir un service tout-inclus (eau, lessive, gaz, etc.). Par contre, Véro souligne que certaines îles plus modestes lui font penser à des villages africains. À ce moment, on vit davantage sur les réserves et...plus simplement. Et la sécurité des enfants ? C’est la grande question (avouez que vous avez eu des craintes chers lecteurs en imaginant une vie en mer avec vos marmots). Normal. Notre cerveau se fait aller lorsque nous ne connaissons pas un environnement et il peut s'emballer lorsqu'il s'agit de notre progéniture. L'océan est un terreau fertile pour l'imaginaire collectif (et je ne fais même pas allusion au copain Jaws ici). On va attribuer des qualificatifs à cette famille: courageuse, téméraire, aventurière, etc. Bref, une troupe qui ose; ça fait certainement réagir.
Véro est rassurante: la trousse médicale est généreuse (mais n’a pas servie encore). Les règles sont claires: les enfants peuvent se promener sur le pont lorsque l’encre est jetée, mais avec la veste obligatoire (VFI). Aucun risque n’est pris. Il ne fait pas beau, on ne navigue pas. Maman Globe-trotteuse arrive à se détendre après quelques soirées sur le pont ! Je me disais que si une Mini Globe-trotteuse tombait à l'eau, elle avait sa VFI et les cris stridents du reste de la marmaille serviront d'alarme sans délai. Les filles ont droit à mon conseil pseudo-décontracté: "Bon, si jamais vous tombez à l'eau, c'est pareil qu'à la piscine: vous nagez !". Rien de tout ça est arrivé.
Qu’est-ce qui vous manque le plus ? Rien. Véro me regarde et continue sa réflexion. Non. Rien, confirme-t-elle. Par souci, nous avons apporté un renfort québécois: du sirop d'érable. Papa Pirate avoue que les crêpes furent accueillies avec une ovation en début de parcours. Il s'agissait d'une excellente façon de remonter le moral des troupes en temps d'adaptation (comprendre certaines traversées plus houleuses).
Quelques faits concernant leur périple en mer -Bébé Jean-Félix 8 mois, a passé la moitié de sa vie en mer (un vieux loup de mer !) -Moins c’est mieux. « Si c’était à refaire, j’amènerais moins de trucs dans les bagages » nous confirme la maman. -La solidarité entre navigateurs est bien réelle. Vous ne serez jamais complètement seuls. Pendant une visite, des Québécois reconnaissent l’embarcation et saluent les nouveaux proprios. C’est un petit monde. -Parole de Capitaine Nico : vous deviendrez vite familier avec les manœuvres et outils de navigation. Il ne faut pas se laisser impressionner par tout l’équipement. -C’est contagieux ! Papa Globe-trotteur est prêt à se jeter à l’eau...
Très chers amis au pied marin et à l'âme voyageuse: vous avez toute notre admiration pour la réussite de ce projet et à voir vos bouilles, on a presque envie de se laisser convaincre de faire pareil (j’ai dis presque Chéri) !
Au grand bonheur de vous retrouver Famille Pirate. Et vous chers lecteurs, sachez que l'aventure tire à sa fin et que le voilier l'Unique est à vendre. À qui le rêve maintenant ?
Signé, La Famille Globe-trotteuse version marine * Source Équiterre
Publié à 23:42, le 15/05/2013, dans CARAIBES ANTILLES en famille, Martinique Mots clefs : voilier en famille, martinique en famille, maman globe-trotteuse, voyage en famille
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La Martinique en famille31 mars 2013 Petit clin d’œil concernant les derniers articles : Mais oui ! Mademoiselle la passagère clandestine est toujours à bord. Faut comprendre que naître antillaise n’a pas semblé l’impressionner. Même les soubresauts du Carnaval de l’île n’ont pas eu d’effets sur elle. Maman Globe-trotteuse est rentrée au pays sagement et a réussi à acheter un vrai billet d’avion (son 1er) pour la passagère clandestine à naître ! Donc, retenez qu’il est possible d'acheter un billet d'avion AVANT la naissance de bébé…(on doit simplement rappeler le transporteur pour confirmer le nom et la date de naissance). Génial ! Quelle sera sa première destination ? Alors là, continuez de suivre l’équipage de Air Famille chers voyageurs ! La Martinique en famille J’en pince pour cette destination. Nos amis, surnommés tendrement la Famille Pirate, (je vous les présente sous peu dans un article ultérieur) nous ont lancé, telle une bouée à la mer un : « Venez nous rejoindre » bien ressenti. Ils voguent d’îles en îles au niveau des Caraïbes depuis des pleines lunes maintenant. L’envie et la jalousie suscitées nous gardaient éveillées. Il n’en fallait pas plus pour que la Famille Globe-trotteuse dépose ses huit petons en Martinique. N’importe quoi pour fuir quelques temps le blizzard hivernal (et mon manteau qui refuse maintenant d’attacher convenablement et surtout dépourvu de son chic le pauvre avec sa fermeture éclair éreintée). L’île aux fleurs (Madinina)La Martinique est un département français d’outre-mer. Elle a pour voisine la Dominique au nord (40 km) et Sainte-Lucie au sud (30 km). Bien qu’on y parle français, le créole, cette belle langue claquante et colorée est utilisée par la population.
A-t-on l’impression d’arriver en France côté continent-comme on dit ici ? Non. Ou si peu. Si comme nous, vous souhaitez ardemment une surprise exotique et vivre dans la créolité, l’île aux fleurs comme on la surnomme avec classe, est bien ce qu’il vous faut. Croiser ses habitants métissés est un réel plaisir. Les influences africaines, européennes, indiennes en font une destination singulière et culturelle. Exactement ce que nous souhaitions vivre.
Nous avons choisi un petit village sudiste (Sainte-Anne) à 40 km de l’aéroport où les Ce que l'on vend sur la plage du Marin (celle-là même où le Club Med s’est installé-tout au bout), ce sera des glaces maison aux parfums exquis : gingembre, coco, basilic, citron. Je courais derrière le chariot du sympathique couple qui fait de ce commerce délicieux, son gagne-pain quotidien.
Quelques clichés de la plage du Marin La mer occupe une place importante au quotidien. Certains jeunes martiniquais avouent avoir l’impression de vivre en village vacances depuis toujours puisque personne ne loge à plus de 12 km de l’océan, et ce, où qu’il soit sur l’île.
La plage du Marin, village de Sainte-Anne tout au sud de l'île.
Quelques gouttes d'une pluie rafraîchissante offre un splendide arc-en-ciel
Éclatement de couleurs au marché de Sainte-Anne. On se régale Les spécialités créoles sont reines.
Ici pas question de spaghetti-boulettes; on a mangé que On opte pour les acras (beignets aux crevettes ou à la morue), les fruits de mer, le poisson et le poulet boucané (cuit par la fumée). Les épices sont enivrantes : anis, clou de girofle, cardamone, baie rose, badiane, curcuma, cumin, gingembre, coriandre. Délicieux.
Une tournée au sympathique marché local vous convaincra.
Très tôt le matin, les pêcheurs offrent leur fructueuse récolte au marché. Une destination familiale ?
Oui, sans contredit. Les petits sont accueillis à bras ouverts. Il faut souvent batailler pour J’ajouterais que j’apprécie également le côté calme (hors Fort-de-France) et sécuritaire de cet endroit. Il fait bon y vivre, ça se sent. La plage omniprésente les amuse à tous moments.
Lecture recommandée : Le Routard Martinique, 2013. Application gratuite pour smartphone : Bonjour Martinique Monnaie : Euro. Coût de la vie : élevé (16 % plus cher qu’en France métropolitaine). Climat : tropical mais avec une ventilation appréciable.
Martinique: adoptée par Maman Globe-trotteuse ! Publié à 12:00, le 29/03/2013, dans CARAIBES ANTILLES en famille, Martinique Mots clefs : martinique en famille, air famille, maman globe-trotteuse, voyage en famille
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Et si bébé naît en vol ? On fait quoi ?
Je délire. Complètement. Je reçois tout de même un coup de pouce des hormones gracieuseté de Dame Nature. Et elle s’avère généreuse. Les valises sont presque terminées. J’ai dis presque, Chéri. Et c’est maintenant que je me pose LA question :
-Mon assureur, il en pense quoi de ce voyage avec une passagère clandestine à bord ? -« Pas de départ moins de 2 mois avant l’accouchement ! » me répond l’agent à la clientèle. Euhhhhhh. C’est exactement ma situation. Hyperventilation pré-natale. -« Peut-être qu’on peut compter les jours ensemble » que je lui lance. Pile. La date à laquelle je ne peux plus sortir du pays est celle où j’y remettrais les pieds pour le retour. Trop trop veinarde (car tout est réservé). En fait, il ne faut juste pas mélanger jusqu’à quand on peut voyager avec son transporteur aérien (je l’avais vérifié ça !) et ce qu’en dit notre compagnie d’assurances. Nuance. Je vous aurais avisé les copines. Mais ce n’est pas tout. Mon ciboulot continue sa course folle : on fait quoi si bébé se pointe le nez EN PLEIN VOL ? Ne vous moquez pas; j'entends cette blague à répétition cette semaine. J’ai donc fais de sérieuses recherches. D’abord, bébé aura quelle nationalité s’il naît dans les airs ? Il serait canadien dans mon cas. Et pas parce que je le suis, mais parce que la compagnie aérienne l’est. L’avion est en quelque sorte le prolongement du pays où il est enregistré, selon le droit international (exception des États-Unis). On inscrit quoi comme lieu de naissance ? Ciel bleu azur ? Cumulus city ? 7ème ciel ? Paradis ? Comté des turbulences ? ou vraiment plus réaliste : 25ème rangée, entre le siège A et B ? du vol 387 pour LA. Pas exactement. Il s’agirait plutôt de la destination à l’arrivée, la plupart du temps. Certains pays (ex: France) toutefois tiennent à ce que le lieu de naissance soit exact : ainsi selon l’heure de la naissance, les coordonnées géographiques valideraient le lieu. Vous imaginez ? Possibilité que ce soit Anchorage, Alaska pour les vols sur l’Asie. Spécial. Est-ce que des femmes donnent vraiment naissance en vol ? -Oh que oui. C’est arrivé cinq fois sur un vol de la compagnie espagnole Iberia. Quelle chance, la dernière maman en lice a pu compter entre autres, sur le soutien d’une sage-femme et d’un médecin présents à bord (le duo de rêve dans pareilles circonstances) ! Le vol a poursuivi son cours comme il se doit, parce que tout était sous contrôle. Imaginez ensuite la maman qui raconte l’anecdote (sur son blogue) ou dans le journal de bébé. Et je ne vous parle même pas de la tête éberluée des collègues. Bébé a-t-il droit à des billets d’avion pour la vie ?
Toutefois, les compagnies se targuent d’être généreuses envers le poupon (pensez-vous qu’il peut choisir dans le catalogue duty free ?). Ce serait un excellent compromis. Y-a-t-il une forte corrélation entre devenir pilote ou agent-e de bord et le fait d’être né dans un avion ? Non, je n’ai pas trouvé de recherches là-dessus (et de votre côté ?). Mais, de cette façon, je l’aurais eu éventuellement mon rabais, non ? On veut des ailes dans la famille ! Dois-je vous le rappeler ? Je fais un délire prédépart-prénatal. S’il faut en plus que je sois victime d’un coup de soleil rendue à destination…..
Signé Maman Globe-trotteuse Publié à 04:13, le 4/02/2013, dans CARAIBES ANTILLES en famille, Martinique Mots clefs : maman globe trotteuse
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Tankini bluesAhhhhh. L’appel. Prendre le large, lever les pattes, larguer les amarres, aller se faire voir ailleurs. Déguerpir. C’est bien actuel. Impossible à combattre.
J’ai des complices. Mes adorables copains qui forment un couple franco-canadien et leurs L’argument ultime (les rejoindre) pour quitter l'hiver québécois et ses congères. Et m’imaginer avec ma passagère clandestine dans la mer chaude. CHHHHAAAUUUDDEEE ! Un seul bémol voire une épreuve féminine pré-départ : le tankini. Non, ce n’est pas l’appellation d’un nouveau drink (je me meurs de boire du ti-punch spécialité martiniquaise) que je devrais me contenter de humer seulement pour cause de bébé in abdomen. Humer du rhum, c’est pas grave pour le développement, hein ? OK, je vous en reparle si ça me fait de l’effet…. J’ai beau être dans ma splendeur de courbes féminines (c’est vous qui tenté de me convaincre ! perso, je ne suis pas du tout de cet avis), il traîne au fond de moi l’orgueil d’une fille qui se rappelle avoir porté le pantalon SANS panneau. À 7 mois de grossesse, je file en Martinique (je vous reviens en détails, promis). MAIS. Il me faut un maillot de bain. Après des déceptions à la chaîne dans les boutiques de maternité et un mal de cœur qui se pointe, je dégote un zeste de courage et franchis l’entrée d’une boutique de bikinis avec des sirènes blondes en vitrine (et plein de courbes na-tu-rel-les hein ? spécialement la poitrine). Jalousie. -Madame, puis-je vous aider ? me dit la plantureuse donzelle de 22 ans (l’âge où on pense qu’on est ordinaire, mais qu’on fait baver d’envie tout ce qui respire).Re-jalousie. Nooon, elle ne va pas m’appeler madame en plus ! (fin du zeste de courage) J’ai beau avoir fait les boutiques spécialisées, à part avoir le goût de couler en eau profonde (pour ne pas qu’on voit ce maillot), je redoute la réalisation de mon look maman-qui-veut-faire-branchée. Je ne râle pas pour rien, je veux juste un truc qui me ressemble « en temps normal » et que je n’aurais pas l’impression d’avoir emprunté à ma mère (s’cuse maman). Bien loin de la bomba. Je supplie la déesse de 22 ans de ne pas me laisse tomber, car elle m’assure qu’ils n’ont rien pour les femmes enceintes. -« Il doit bien y avoir des modèles qui vont me cacher un peu le ventre ? » « Tankini » me dit-elle sceptique. Elle propose différents modèles. Je lui demande poliment d’abandonner illico les motifs aux couleurs des tropiques (lire grosses fleurs ringardes). Et le maillot couche culotte.
Et une sortie de bain (j’en prends deux finalement). Voilà Maman Globe-trotteuse prête à reprendre du service ! À moi l’air chaud du tarmac de Fort-de-France. Devinez quoi ? Requinquée, je poursuis mon périple chez mon nouveau coiffeur Florian, français d’origine. Il me cale dans sa chaise de cuir capitonné d’un salon en vogue de Québec. Je veux une nouvelle tête pour mon voyage rien d'inclus au soleil (comprendre : une chevelure cool pour me venger de ne pas pouvoir m’acheter les vêtements que je veux). -Super, tu vas où ? Martinique. WOOOOOOOOOOOOooooooooooooooW. J’y ai habité durant 10 ans. C’est pas vrai. J’avais quoi ? Une chance sur un million de tomber sur le coiffeur-spécialiste-Martinique qui profitera du shampooing-couleur-coupe-mise en plis pour me livrer tous ses secrets. Génial. Nous devenons inséparables. Je repars motivée, les cheveux au vent (malgré le facteur éolien résultant en du -38 degrés celcius). Des noms de restos à ne pas manquer (celui de son oncle), des plages secrètes à découvrir et le sentiment que ma destination répondra à mes attentes. C’est reparti mon kiki. Signé, Maman Globe-trotteuse Publié à 03:51, le 31/01/2013, dans CARAIBES ANTILLES en famille, Martinique Mots clefs : maman globe trotteuse, voyage en famille, air famille, caraïbes en famille
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Souvenirs de 2012: bilan de la Famille Globe-trotteuseC’était au départ une de ces résolutions prises un soir de nouvel an :
-« On devrait partir. » Et voilà. C’était dit. Le problème avec moi, c’est que je prends ce genre de déclaration très au sérieux. Le 29 décembre 2011, nous quittions le Canada pour un périple de six mois en Asie avec l’idée de s’installer à Bali et de s’intégrer dans la communauté. Vivre chaque 24 heures à la douceur balinaise. Laisser s’égrener le temps. Suivre l’évolution de nos enfants au rythme de celle des rizières. Et qui sait ? Se laisser porter par les surprises de la vie...(et il y en a eu !). Nous arrivions dans la touffeur de Bali, Indonésie, Asie du sud, après 30 heures de voyage via Québec, Montréal, Londres et Bangkok, le 31 décembre 2011… 2012 : le récapitulatif 173 dodos à l’extérieur du pays. 14 vols chacun (18 pour les parents) dont 2 orphelins (Bon, bon, on ne va pas revenir sur cette anecdote, n’est-ce pas ?). 3 pays : Indonésie (îles de Bali & Sumatra), Malaisie, Australie occidentale. 1 villa à Bali (Indonésie), 2 appartements : Perth & Freo (Australie) 1 dégât d'eau à Bali, 1 dégât d'eau en Australie, 1 dégât d'eau au Canada (C'est quoi ce karma ?).
1 hospitalisation indonésienne et une peur bleue vécue par Ella ! Qui finit bien. 1 E coli gracieuseté du zoo, pour Maman G-B, avec comme résultat un ventre gonflé des mois durant et des questionnements avant le temps : enceinte ? 1 vilaine fièvre dengue (dingue serait plus précis) pour Chéri qui fût LE touriste le plus ragoûtant du sud de l’île dixit les moustiques. Une malchance. 1 cystite pour Coco (fin des détails). La rentrée scolaire indonésienne pour les filles, puis canadienne pour Ella. L’apprentissage aisé du bahasa indonesia et de l’anglais et la gestion des phrases percutantes entre sœurs (bref, l’art de se chicaner en langue indonésienne). Rencontre avec les koalas, kangourous & orang-outans et autres singes ! Mémorable. Pour tous. Rencontre avec des serpents, cafards, cafards, cafards, chauve-souris, rats, fourmis surpiqueuses ! Détestable. Pour tous. Un voyage surprise pour les 40 ans de Chéri (des lecteurs à la rescousse, on s’est bien amusé). Il en a presque oublié l’apparition de ses premiers cheveux blancs.
Un printemps érable québécois manqué (le panda « anamachin », je comprends toujours pas son rôle ?). Un passager clandestin (lire Maman Globe-trotteuse est enceinte : appris au retour). Un silence radio de quelques mois pour ce blogue (lire pas facile les débuts de grossesse). Un 3ème prix dans un concours de photographie pour Maman Globe-trotteuse (les profits de la vente de l'oeuvre remis à La Fondation du Musée national des Beaux-arts de Québec).
Et maintenant ? Oui, déjà la question m’a été adressée habilement : à 5, vous aller continuer ? Oui. Si. Yes. Ya. À suivre…dès la semaine prochaine....on repart ! Signé Maman Globe-trotteuse Bonne année 2013 chers lecteurs Revenez-nous voir…nous continuons de raconter nos péripéties et adorons les vôtres…. Merci pour vos commentaires
Fleur de lotus, l'emblême de Bali. Captée à Sanur, Bali.
La promenade de South Perth au bord de la Swan river, Australie occidentale.
Ancien palais présidentiel: Kuala Lumpur, Malaisie
L'incroyable jungle de Sumatra ! Indonésie
Publié à 03:42, le 27/01/2013, dans ASIE en famille, Bali Mots clefs : voyage enfants, bali en famille, air famille, maman globe-trotteuse
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Bali en 3 saveurs
Bali en 3 saveursCet article participe à l’événement inter-blogueurs « Voyager blogs » organisé par le blog lecoindesvoyageurs.fr et dont voici la présentation pour cette deuxième édition : 3 expériences gastronomiques surprenantes en voyage.
La magnifique île de Bali située au sud de l’archipel indonésien est réputée pour ses délices gastronomiques. Cette terre d’accueil pour les yogis de tous acabits et les âmes esseulées (dû à la popularité du succès cinématographique « Mange, prie, aime » avec l’actrice étatsunienne Julia Roberts) cherche à nourrir les esprits et…les ventres. La famille Globe-trotteuse, dont les deux plus jeunes membres font parfois quelques moues à l’idée de manger ce qu’il y a dans leurs assiettes (et on précise que c'est peu importe le pays), s’est particulièrement régalée dans cette contrée où la nourriture santé règne. Nous partageons avec vous, trois coups de cœur qui rendent nos papilles gustatives nostalgiques.
Le Soma : un resto vibrant (Jalan Dewi Sita, Ubud, Bali) abordable
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